Carnet de bord de Martine et FX en Australie – juin 2015

 

 

NOTRE CARNET DE VOYAGE en 2019

 

DES PHOTOS ET VIDEOS de 2015 et 2019

 

 

04 JUIN

Pendant les vacances scolaires de Nouvelle-Calédonie qui arrivent à grands pas, nous partons en Australie.

Voici les dates de notre voyage : du vendredi 5 juin au mardi 23 juin inclus.

Nous allons « seulement » à Sydney, dans le Blue Montains et dans le « Red Center ». Pas question de vouloir en faire trop, ce pays est un continent à lui tout seul.

Pour le « Red Center », au centre de l’Australie, ce sera du jeudi 11 juin au mercredi 17 juin inclus.

Ci-dessous l’itinéraire du « Red Center » avec googlemap

 

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Si vous voulez vraiment tout savoir sur le programme, allez voir le descriptif de notre excursion.

Comme d’hab’, nous vous tiendrons au courant par de petits billets.

 

6 JUIN

Nous voici donc à Sydney. Arrivés hier vers 16 h. Le temps d’être en ville, c’est + / - la nuit.

Petite balade nocturne du côté de Darling Harbour où il y a une sorte de fête des lumières, nous assistons à un « show » sur l’eau.

 

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Premières impressions sur Sydney : c’est grand, beaucoup de bruit. La ville grouille de monde dans le quartier où nous sommes. Il faut dire que c’est vendredi.
Aujourd’hui, samedi matin, c’est beaucoup plus calme.

Mais faut le dire vite, ça dépend où et quand.

Donc ce matin, dès l’aube (ou presque), nous attaquons la visite pedibus. Direction, évidement le port d’embarquement des ferries, Circular Quay : point de ralliement de tous les touristes. C’est normal, c’est de là que l’on voit l’opéra. Ce qui ne nous empêche pas de voir Hyde Park et son Anzac war memorial, St Mary’s Cathedral, « très bel exemple d’architecture néogothique » selon notre guide, mais contenant surtout un précieux reliquaire d’une « first class relic of St Francisco Xavier », et bien d’autres bâtiments anciens càd du XIXème ! Y’a guère plus vieux, c’est un pays jeune.

 

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Anzac War Memorial

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Mary’s Cathedral

 

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St FX : relique 1ère classe !!!

 

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Relais TV, Resto ? nous n’y sommes pas allés

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Circular Quay

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Pas besoin de légende

 

Ensuite visite de The Rocks, où là aussi subsistent quelques maisons anciennes, dont Cadman’s Cottage qui serait le plus vieux bâtiment d’Australie (1816). C’est amusant de voir la cohabitation de ces vieux bâtiments avec les gratte-ciels qui les dominent.

 

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La plus vieille maison d’Australie

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Un Aborigène, ça fait un peu mendigo !

 

Nous continuons avec le Harbour Bridge qui domine la baie et permet d’avoir une vue splendide : il suffit de monter à l’intérieur de l’un de ses pylônes et de gravir 200 marches.

 

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Deux célébrités

 

Au retour visite d’un magnifique grand magasin, Queen Victoria Building, et de l’Hôtel de Ville.

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L’Hôtel de Ville

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Vieux bâtiment bien défiguré

 

Notre liste n’est pas exhaustive mais nous n’allons pas passer notre temps à blogger.

 

08 JUIN

Hier, nous sommes rentrés tard et épuisés, d’où pas de ‘tit billet. En effet, nous étions allés voir un film, Vincent de Thomas Salvador, en compétition au Sydney Film Festival ; nous avons surtout eu un grand plaisir à découvrir la salle de projection, un magnifique théâtre à l’italienne, le State Theatre bâti en 1929 à la décoration exubérante.

 

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Le State Theater

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Donc récapitulons pour la suite de ce dimanche : visite de la National Art Gallery, des Royal Botanic Gardens, du Musée de la justice et de la police, de la Maison du Gouvernement, et pour finir un concert avec près de 1 000 choristes à l’Opéra de Sydney : Chorus Oz fêtait ses dix ans. Sans compter la « fête des lumières » sur Circular Quay, et ailleurs : Vivid Sydney.

 

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Un oiseau très commun dans les parcs : Ibis ???

 

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Le musée National Art Gallery

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Wollemia nobilis : un arbre rarissime endémique

 

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La maison du Gouvernement

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Intérieur de l’Opéra

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1000 choristes !

 

8 JUIN suite

Encore une journée bien remplie. Nous avons utilisé les services des bus « Hop on Hop off » pour visiter sans nos pieds (meurtris !) et surtout pour aller un peu à l’extérieur vers Bondi Beach, la plage la plus célèbre d’Australie, vaste croissant de sable blanc, magnifique, c’est vrai, sous le beau soleil de ce lundi, mais hélas aussi bondée.

 

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Le bus nous a conduits à travers les maisons victoriennes de Paddington, puis le long des Dover Heigthts (le nom viendrait de la ville anglaise de Douvres).

 

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On se croirait en GB

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De loin, nous avons aperçu l’immense Vaucluse House habitée en son temps par W.C. Wentworth fils de bagnards, mais lui-même avocat et juriste : cette voyante demeure n’est malheureusement pas ouverte au public le lundi. Nous avons du coup fait une charmante promenade fort bien aménagée, la Foreshore Hermitage Scenic Walk, depuis Rose Bay jusqu’à Nielsen Park, l’occasion de contempler Sydney et ses gratte-ciel, Harbour Bridge, toutes sortes de jolis bateaux au mouillage, une île, de petites criques de sable à notre gauche, tandis qu’à notre droite nous étions dominés par de luxueuses villas aux jardins luxuriants avec accès privé à la mer.

 

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Le tout, abrité d’un ardent soleil par de rafraîchissantes frondaisons. Il est vrai tout de même que nous n’étions pas très frais au retour et que le passage du bus fut attendu avec impatience !

 

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Greycliffe House dans Nielsen Park

 

9 JUIN

Aujourd’hui, bateau pratiquement toute la journée, il faut dire que la « baie » de Sydney est immense (voir une carte, je vous laisse faire). Le capitaine Arthur Phillip, le découvreur, l’avait qualifiée  de « the finest harbour in the world » tant la protection est grande.

 

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Notre bateau

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Surveillance du port

 

La balade nous a permis de voir depuis la mer des lieux que nous avions vus auparavant de la terre. Ca donne une autre vision des choses. Nous avons quand même fait un stop, expression néocal…, à Watsons Bay pour « explorer » les falaises et aller faire un tour tout au bout pour voir le phare, Hornsby lighthouse, qui indique l’entrée de la baie. Pour s’y rendre, on longe la plage de Lady bay beach réservée aux nudistes.

 

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Fort Denison à gauche : pénitencier à l’air libre (!) pour bagnard récalcitrant

 

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Les falaises = the Gap

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Le phare à l’entrée de la « baie »

 

Avant la construction de ce phare, plusieurs bateaux s’étaient fracassés, ce qui montre bien la dangerosité de l’endroit. Côté est, on peut également observer The Gap, formé d’une série de falaises vertigineuses. Watsons Bay nous a permis de découvrir aussi un glacier fameux, nommé Gelatissimo (50% d’air en moins que chez les concurrents) !!! Nous sommes pourtant en hiver mais il fait bien au dessus de 20 °C dans la journée.

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Luna Park en face de Circular Quay de l’autre côté du pont

 

Le monde est petit : nous avons croisé deux répétiteurs.

 

10 JUIN

Ce matin, il pleut ! Résultat : nous profitons de ce désagrément pour aller à la « laundry » laver et sécher notre linge, en prévision de notre départ demain pour Alice Springs. Puis nous nous dirigeons vers l’Australian Museum consacré à la fois à la culture aborigène et aux animaux sauvages d’aujourd’hui et d’autrefois : ce rapprochement nous paraît étrange, pour ne pas dire choquant ! Nous voyons donc des  totems, des parures de fête, des instruments divers faits de dents de requins, de bambous, de coquillages et autres matériaux tirés de la nature … et à côté, des animaux naturalisés tels que wallabys, kangourous, émeus, cacatoès … et même des dinosaures en plastique ou à l’état de squelettes reconstitués.

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Parures de fête

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Danger, reptile traversant !

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Totems de Papouasie

 

Nous remontons ensuite la Macquarie street : nous passons ainsi devant l’hôpital précédé d’un bronze florentin du XVIIème siècle (en fait une copie), Il porcellino, qu’il faut toucher pour avoir de la chance. Puis c’est la State Library of NSW (= New South Wales) : le guide nous annonce qu’on peut y observer le Journal de James Cook lui-même ; hélas, malgré nos demandes répétées, nous sommes incapables de le trouver.

 

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Papouilles sur le groin, ça porte bonheur

 

Retour enfin à l’Opéra pour une visite guidée ; une charmante francophone nous y explique les déboires du génial architecte danois Jorn Utzon congédié en 1966 pour n’avoir pas respecté les délais et les coûts prévus, puis rappelé en 1999 pour finalement parfaire son œuvre. La jeune guide nous fait visiter plusieurs salles de concert et de représentation, dont la fameuse grande salle d’une capacité de 2700 spectateurs où nous avons eu récemment le bonheur d’écouter les Chœurs Oz. Des terrasses, nous pouvons également observer un phoque se prélassant à l’ombre des escaliers, prêt à plonger dans les eaux de la baie.

Demain nous partons dans le « Red Center », pas sûr que nous ayons le temps d’écrire.

 

11 JUIN

Journée de transit de Sydney à Alice Springs à plus de 2 000 km. Le vol au dessus de l’Australie permet de voir que c’est bien sec et désert. Alice Springs, petite grosse ville, petite car + /- 25 000 habitants, grosse car rien à la ronde, fait un peu penser à une oasis. Il y a deux rivières mais nous ne les avons pas trouvées !

A visiter : les Royal Flying Doctors, système médical par radio qui intervient quand nécessaire par avion.

On aurait pu voir aussi School of The Air, mais c’était trop tard.

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Maquette du premier avion médical

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Intérieur d’un avion médical actuel

 

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Nous sommes également montés sur une collinette, l’Anzac Hill, dédiée à tous les combattants australiens d’hier et d’aujourd’hui (ils sont toujours en Afghanistan), ce qui nous a permis de contempler la ville dans toute son étendue. A noter, en vrac : un tracé des rues en damier, une situation presqu’à la hauteur du Tropique du Capricorne, la présence de quelques aborigènes (à Sydney, nous n’en avons vu aucun !) qui ont l’air très pauvres.

Demain, nous partons pour un circuit dont nous avons confié la réalisation à Wayoutback Australian Safaris, espérons que nous ne serons pas déçus.

 

16 JUIN

Nous voici de retour à Alice Springs après 5 jours dans le Outback australien dont 3 jours « touristiques » et 2 jours dans le bush profond avec en particulier une nuit à la belle étoile. Nous vous ferons un résumé quand nous serons décrassés et reposés.

 

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Probablement le site le plus célèbre d’Australie ; Uluru

 

17 JUIN

Voici donc, comme promis, un petit CR de notre périple dans le Red Centre (et pas Center).

 

Jour 1 : Le tour-operator nous donne des sueurs froides, le RV était fixé à 6 h du matin, il n’arrive qu’à 6 h 30, nous imaginons le pire, escroquerie sur internet, etc.

Nous finissons par embarquer dans un mini-bus 4X4 avec grosse remorque pour les 5 jours. Il y a tout pour vivre en autarcie : vaisselle, provisions, eau, swags (une invention typique du pays, une sorte de sur-sac de couchage qui remplace une tente et permet de dormir à la belle étoile), etc.

Direction Uluru ( ou Ayers Rock) où nous passerons la nuit dans un camping aménagé  en particulier pour les groupes comme le nôtre, nous sommes au départ 12, puis 14,puis 10, puis 3 seulement les jours 4 et 5. Il y a différentes nationalités : suisse, allemande, espagnole, italienne et australienne tout de même aussi.

Uluru, c’est le site TOURISTIQUE par excellence !  Un centre aborigène qui explique la culture locale, des sentiers pour faire le tour (les Aborigènes interdisent en effet d’y grimper pour des raisons cultuelles) de cet immense rocher rouge fait de grès, un site pour admirer le coucher du soleil sur le rocher qui change de couleur au fur et à mesure que la lumière décline, le tout en sirotant du « champagne » australien.

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Notre 4X4

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Le 1er de nos campements

 

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Uluru : un détail, pour la vue générale, cf. 16 juin

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Coucher de soleil sur Kata Tjuta

 

Nous rejoignons notre campement après la tombée de la nuit et il faut apprendre à se débrouiller avec les lampes de poche.

 

Jour 2 : Nous poursuivons la visite du Uluru-Kata Tjuta National Park, en nous rendant aux Kata Tjuta ( = « les nombreuses têtes » en langue aborigène locale, celle du coin, il y en a plus de 400) appelés également les Olgas par les Anglais, après là encore un lever fort matinal : il fallait voir cette fois le lever du soleil ! Ces Kata Tjuta forment d’énormes boules, les fameuses « têtes », rouges comme il se doit. Le camp s’établit cette fois à la Kings Creek Station. En route, nous apercevons de loin le Mont Conner qui ressemble un peu, mais en moins bien et moins connu, à Uluru.

 

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Mont Conner au loin

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Lac !!!

 

Jour 3 : Nous arpentons le Kings Canyon, c’est superbe, mais la promenade est menée à un train d’enfer par notre guide : la pancarte annonçait 3h30 de marche, nous bouclons le tout en 2h50 ! La « latin team » (deux Italiens en voyage de noces et nous deux) cherche un peu à ralentir le rythme, mais sans grand succès ! Cela dit, nous n’avons aucun regret devant ces beautés sublimes et variées sous un magnifique soleil.

 

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2ème campement : douche avec vue sur le bush (idem pour les WC) …

 

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… et avec chauffage au feu de bois

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Puis nous repartons, empruntant de la piste sans problème grâce à notre 4x4. Arrêt à un point de vue donnant sur Tnorala (nommé aussi Gosse Bluff) : il s’agit d’un énorme cratère à l’intérieur de murs de rochers, un bébé accouché depuis la voie lactée selon la légende aborigène, l’impact d’une météorite selon les scientifiques, et nous arrivons à notre nouvelle étape de nuit, Glen Helen Gorge, accueillis par de magnifiques petits perroquets verts. C’est là que la plupart de nos compagnons de voyage nous quittent ; nous ne restons plus que trois, un Allemand de Hanovre âgé de 45 ans et nous. En revanche, nous gagnons un nouvel accompagnateur : 2 guides, pour 3 touristes, ce n’est pas mal ! D’autant que le nouveau guide est très souriant et prévenant, alors que son collègue est toujours pressé et très autoritaire : serait-il passé par l’armée ?

 

Jour 4 : Les visites de ce jour ne sont pas très longues : Ormiston Gorge, Ghost Gum Walk et un coup d’œil aux roches fournisseuses de pigments de couleur d’Ochre Pits.

 

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Ochre Pits

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… 5000 $ d’amende si on touche à ce site

 

Nous arrivons  dès quatre heures de l’après-midi sur les lieux de notre campement du soir. Et là, pas de toilettes ni de douches, pas d’eau ni d’électricité : on nous promet la vraie vie de bushman. Le feu sert à cuire nos aliments et à réchauffer nos corps fatigués blottis dans les fameux swags sous un magnifique ciel étoilé. Mais auparavant bien sûr, une spécialité de notre tour : un coucher de soleil.

 

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Swag : on a oublié de faire des photos, celle-ci est issue du web

 

Jour 5 : Nous terminons notre périple par la visite d’une communauté aborigène, Oak Valley Aboriginal Community menée par une habitante locale qui nous conduit d’abord à Wallace Rockhole, puis à un centre d’art aborigène. Nous en profitons pour prendre une douche bien chaude (pas d’eau froide pour François-Xavier !) et nous laver les dents ce qui nous était ce matin impossible. Ensuite, c’est la Cassia Hill Walk et Simpsons Gap, qui nous permet de voir, enfin, des wallabies. Nous revenons à Alice Springs fourbus mais heureux sous la pluie.

 

 

 

 

 

 

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3 wallabies

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Simpsons Gap

 

Au total, nous avons mené une vraie vie de scouts : campant par des nuits glaciales (eh, oui ! ici c’est l’hiver et il ne fait bon que dans la journée), marchant à la vitesse du chamois, préparant nous-mêmes notre nourriture (assez frugale du reste : pas de dessert !) sans compter les corvées de bois et de vaisselle.

 

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Cuisine, vaisselle...

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… et cuisson au feu de bois

 

Le tout dans des paysages de toute beauté et, sauf le dernier après-midi (et encore partiellement), sous un beau ciel bleu. Pas d’internet, pas de télévision, pas de smartphone, c’est rafraîchissant pendant cinq jours. Un regret toutefois : des mouches inopportunes fort envahissantes.

 

 

 

 

 

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Des mouches tout partout…

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… et un filet de protection

 

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Devant Uluru éclairé par le soleil levant

 

18 JUIN

Grand retour à Sydney … malheureusement sous la pluie aujourd’hui !

Nous décidons donc d’explorer les coins que nous n’avons pas vus lors de la première partie de notre séjour en Australie, vers l’Ouest de la ville. Nous commençons  par nous diriger vers la gare, espérant obtenir un plan des transports en commun, mais ici ça ne se fait pas, « trop compliqué » nous dit-on ! Au passage, nous apercevons les tentes des homeless de Sydney. Puis nous poursuivons vers le quartier de Pyrmont ; c’est l’occasion de passer au Sydney Fish Market, le deuxième marché au poisson au monde après celui de Tokyo ; certes l’heure matinale de la criée (silencieuse en fait paraît-il, car entièrement faite par ordinateur) est passée, mais pas celle des détaillants et restaurateurs : fromages, poissons, crustacés, un vrai temple de victuailles alléchantes ! Enfin, nous accédons à l’Anzac Bridge, beaucoup plus récent (1995) que l’Harbour Bridge et très élégant et aérien, mais fort bruyant ; nous parcourons ses 805 mètres jusqu’à deux statues de bronze de soldats dédiées aux combattants de l’Australian and Nex Zealand Army Corps.

 

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Sans-abris vers la gare

 

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Faites le calcul pour avoir le prix en €

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ANZAC Bridge

 

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Le soldat qui veille à à l’entrée du pont

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Marché au poisson

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Ça ressemble aux halles de Lyon

 

Puis c’est le quartier de Glebe constitué de ravissants petits cottages à l’anglaise datant probablement de l’époque victorienne, à la rue centrale particulièrement vivante et animée. Suivons les étudiants qui y déambulent : ils nous conduisent jusqu’à l’université, construite en 1859 à l’image de ses aînées d’Oxford et de Cambridge.

 

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So british, these houses !!

 

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Un collège d’Oxford… Oups ! Erreur, l’université de Sydney

 

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C’est très british, y compris la météo

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Pompéi en légo : Camille, je veux le même

 

Nous en profitons pour visiter les trois petits musées qu’elle abrite ; le Nicholson Museum nous donne l’occasion d’admirer une reconstitution de Pompéi … en légo ; l’Art Gallery nous laisse perplexes (de vastes panneaux blancs ponctués de virgules noires ou grises, plus quelques bruits non identifiables se déclenchant sur notre passage) ; le Macleay Museum accumule crânes monstrueux, insectes poussiéreux et peaux de kangourou gravées…

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Peaux de kangourou…

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… avec gravures modernes

 

Après avoir arpenté King street, rue grouillante et populaire, la pluie et la fatigue nous incitent à rentrer en bus ; à l’intérieur, nous constatons avec surprise l’absence totale d’indication sur le trajet et sur les arrêts effectués.

 

19 JUIN

Que d’eau ! Dès le matin, la pluie tombe drue et ça ne va guère se calmer pendant la journée. On fait avec : direction donc des musées. Comme nous commençons à apprivoiser les transports en commun, nous allons, en bus à Vaucluse House, devenu premier musée australien en 1912.

Nichée au milieu d’un magnifique jardin à l’anglaise, cette propriété acquise en 1827 par William Charles Wentworth permet au visiteur de retracer la vie assez peu classique de ce colon, fils d’une détenue et pourtant avocat et homme politique. Entre autres faits notables, il est le coéditeur du premier journal colonial indépendant, The Australian, et le créateur de la première université australienne. Sa femme, Sarah, ancienne modiste et fille de bagnards, lui donnera dix enfants, dont les deux premiers hors mariage. Tous ces écarts expliquent leur mise au ban de la société par les grandes familles coloniales.

 

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Vaucluse House : drôle de nom, ça fait pas anglais

 

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Vous reconnaissez ?

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On apprécie la chaleur

 

 

 

 

 

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Miam !

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Le salon de réception

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Salle à manger pour ‘tit déj’ uniquement

 

La maison se répartit en trois bâtiments principaux. La cuisine et les pièces de service, séparées des autres corps pour éviter les incendies, nous permettent d’admirer de magnifiques batteries de cuisine en cuivre. Il y a ensuite toutes les pièces de réception : le grand salon et ses copies de tableaux de grands maîtres européens, la salle à manger et ses armoires néogothiques en font partie. Il y a enfin la partie proprement familiale, avec la salle du petit-déjeuner ainsi que de nombreuses chambres ajoutées au fur et à mesure que la famille s’agrandissait. Après 1862, la famille a mené une vie de bohême en Europe, afin surtout de marier correctement les filles, chose difficile à faire en Australie où elles étaient perçues comme déclassées socialement ; le visiteur est pourtant saisi par la beauté d’Eliza qui malheureusement, soignée à la morphine à la suite d’une chute de cheval, devient dépendante de la drogue. La pluie nous dissuade d’aller dans le jardin, qui le mériterait bien cependant.

Nous empruntons à nouveau le bus pour gagner le Hyde Park Barracks Museum, musée dédié aux forçats envoyés en Australie et promu Patrimoine mondial de l’humanité en 2010.

Construite en 1819 par Francis Greenway, lui-même ancien bagnard, cette caserne abrita quelque 600 prisonniers de 1819 à 1848 ; ils dormaient dans des hamacs entassés les uns à côté des autres, d’où ils partaient travailler dans la journée à divers endroits de Sydney. Des sortes de meurtrières percées dans les murs permettaient aux gardiens de les surveiller.

De 1848 à 1886, le bâtiment devient un dépôt d’immigration pour les femmes célibataires ; plusieurs expositions évoquent le triste sort de ces pauvres femmes solitaires et démunies. Parallèlement, il accueille des femmes pauvres et infirmes à partir de 1862.

 

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Martine cherchant dans la base de données son ancêtre bagnard

 

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70 forçats dans la même piaule !!!

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Enregistrement des immigrantes volontaires qui cherchent un travail ou mieux, un mari

 

 

 

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Les forçats du XXIème siècle : uniforme obligatoire pour les scolaires comme en Grande Bretagne

 

Enfin jusqu’en 1979, date de sa transformation en musée, il est requis par les tribunaux et les bureaux gouvernementaux.

Sur le chemin du retour à l’hôtel, nous sommes frappés par la sortie des écoliers, collégiens ou lycéens, quasiment tous en uniforme, parfois même très « smart ».

Une remarque gastronomique : on peut vous servir du Vegemite au petit-déjeuner ; ne vous laissez pas impressionner par sa belle couleur brune, ce n’est pas du Nutella ! On dirait un bloc de sel parfumé au Viandox, et une seule bouchée vous provoquera des remontées nauséeuses durant toute la journée. Il paraît que cela ressemble à ce qu’on appelle Marmite chez nos amis anglais.

 

20 JUIN

Le beau temps est revenu, le vent a chassé les nuages mais il est un peu frisquet.

Nous allons donc visiter Elisabeth Bay House, une demeure du XIXème siècle, construite entre 1835 et 1839 par un Ecossais aux mains percées  (!), Alexander Macleay  qui s’est ruiné dans la réalisation de cette  somptueuse demeure inachevée faute de pépètes. Ce père de dix-sept enfants était pourtant  Secrétaire colonial des Nouvelles-Galles-du-Sud, autrement dit  numéro deux après Macquarie. Toute la maison est organisée autour d’une coupole centrale au-dessous de laquelle s’enroule un majestueux escalier, une réalisation magistrale de l’architecte John Verge. Le tout donne sur une baie superbe, aujourd’hui illuminée de soleil. Un détail curieux : il faut un escabeau pour se coucher dans le lit des maîtres de maison, en raison des trois matelas qui s’y superposent (paille, crin de cheval et plume).

 

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La maison est maintenant entourée d’immeubles et a perdu ses jardins

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Le salon de réception

 

 

 

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La coupole

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La pièce, en bas de l’escalier, est appelée bar

 

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Il faut escalader pour se coucher

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L’Ecossais devait bien lever le coude vu la taille des caves et le nombre de fûts présents !

 

Dans l’après-midi, nous nous traînâmes (la fatigue du toutou commence à se faire sentir), vers Centennial Park, immense parc de 360 ha, havre de verdure en pleine ville. En 1901, on y célébra la naissance de la nation australienne. En chemin, le long d’Oxford street, nous longeons la mairie de Paddington, le réservoir d’eau  de Paddington et même un petit marché. Les pièces d’eau du parc constituent des lieux fréquentés par de nombreux oiseaux : cygnes noirs, pélicans, ibis, etc.

 

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Réservoir de Paddington

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Oxford street : 54 litres de rhum furent le salaire donné à celui qui a construit la rue, qui est presque droite !!!

 

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Le parc avec un gazon vert de chez vert

 

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Cygne noir australien

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Pélicans

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Poule d’eau à identifier précisément : probablement dusky moorhen (Gallinula tenebrosa) dit une de nos lectrices !

 

Au programme demain : les Blue Mountains dans les environs de Sydney (+/- 120 km). C’est l’excursion obligée à partir de Sydney.

 

21 JUIN

Donc nous partîmes dès l’aube, en excursion organisée, dans les Blue Mountains. Au fait, pourquoi ce nom ? C’est l’énigme du jour.

L’aube, en fait c’est 8h10, et la navette de l’organisme touristique vient nous prendre directement à l’hôtel. Premier arrêt au bord de la Nepean River, où l’on nous sert des rafraîchissements … et où on encaisse le prix de la sortie. Puis on roule jusqu’à un point de vue, Kings Tableland, qui nous permet de considérer la faille ou le canyon de suffisamment haut : c’est spectaculaire, mais le temps est plutôt maussade. On complète avec un regard sur la magnifique cascade des Wentworth Falls vue depuis le Princes Rock.

 

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Kings Tableland

 

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Wentworth Falls

 

 

 

 

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Leura et ses commerces pour toutous

 

A Leura, on nous arrête pour la pause déjeuner, mais il est 11h30 et nous n’avons pas faim : l’occasion de parcourir ce village composé uniquement de magasins destinés aux touristes.

A bord d’un premier téléphérique, le Scenic Skyway, arrivée à Scenic World, vaste surface consacrée à la vente de divers objets, jouets, souvenirs, sans compter les cafés et les restaurants : le marketing touristique est ici à son apogée, Uluru est largement dépassé. Mêlés aux hordes de touristes, nous franchissons la faille naturelle à bord d’un deuxième téléphérique, le Scenic Cableway. Cela nous permet d’admirer de plus près les fameuses Three Sisters, trois rochers objet de légende (pourquoi ce nom ?). En bas, nous sommes invités à marcher un peu ; il s’agit d’une promenade d’une trentaine de minutes sur un chemin de bois parfois même recouvert d’un tapis, on pourrait y marcher en talons hauts ! Reconnaissons toutefois que la nature est ici accessible à un fauteuil roulant, ce qui est tout de même une bonne chose. La forêt est belle, elle porte les traces d’une ancienne mine de charbon. Puis on remonte sur la plateforme, à bord d’un petit train, le Scenic Railway : incliné à 52° il est présenté comme le train de voyageurs le plus pentu du monde.

 

 

 

 

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3 sisters

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Téléphérique

 

 

 

 

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Chemin super aménagé

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Forêt dense, humide, froide

 

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Train …

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… le plus pentu du monde, disent les guides

 

Le retour vers Sydney nous donne droit à un commentaire sur un kangourou gravé il y a 400 ans par les Aborigènes sur un rocher, à des fins didactiques nous dit-on. Nous nous arrêtons ensuite au Parc Olympique construit pour les Jeux de 2000 : tout y est gigantesque, démesuré …

 

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Stade olympique

 

La journée se termine par une croisière sur la Parramatta qui nous ramène aux ports de Sydney superbement éclairés dans la nuit glaciale.

 

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Une particularité des restaurants : c’est plus cher le dimanche, il y a une taxe ce jour-là.

 

22 JUIN

Réponse aux 2 questions d’hier.
Blue Mountains : les eucalyptus dégagent une essence volatile bleutée dans l’atmosphère d’où cette couleur légèrement bleue des paysages.

La légende des 3 sisters : il était une fois trois jolies nanas. 3 frères d’une tribu rivale en tombent amoureux mais pas possible de convoler vu que les tribus sont ennemies (ça vous rappelle rien, ce genre d’histoire ?). Too bad, se dirent-ils en pur aborigène, on les enlève. S’en suit une guerre. Pour protéger les 3 beautés dont la vie est menacée, un sorcier (witch doctor) les transforme en pierre. Mais, pas d’bol, le sorcier est tué et les minettes restent pétrifiées.

Aujourd’hui, dernière journée à Sydney : nous décidons d’aller visiter le Sydney Jewish Museum, musée moderne très bien présenté qui évoque la culture et la religion du peuple élu, et surtout bien sûr l’histoire de l’Holocauste en Europe et celle de l’immigration juive en Australie. Il y a actuellement 120000 Juifs en Australie. Le Children’s Memorial dédié aux 1,5 million d’enfants qui périrent est particulièrement émouvant. Les photos sont interdites.

Le temps étant superbe, nous nous rendons ensuite dans le jardin chinois, cadeau fait à Sydney par la ville de Guangzhou de la province chinoise du Guangdong (bien que ce soit un cadeau, l’entrée est payante). Il fait bon de flâner parmi ces dragons de pierre, ces pièces d’eau tranquille, ces pavillons au toit joliment retroussé ; au détour d’un chemin, nous apercevons même une charmante chinoise vêtue de somptueux vêtements impériaux de soie vivement colorée … hélas, elle est en train de manipuler son portable ! Pique-nique à Darling Harbour : les enfants à moitié nus sont à la fête et jouent joyeusement dans l’eau, sans doute pour célébrer le solstice d’hiver !

 

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Le jardin est cerné par les immeubles

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Nous consacrons notre dernière activité de touriste au Sydney Sea life Aquarium : bassins gigantesques, poissons et mammifères marins par milliers. Nous sommes particulièrement intéressés par les requins, et surtout un dugong énorme et débonnaire qui engloutit force laitues (il paraît que ça remplace l’herbe de mer) puis les mâche consciencieusement.

 

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Crabe araignée du Japon : un poisson est en train de passer un sale ¼ d’heure

 

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Dugong

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Il va falloir filtrer les photos pour avoir la bonne couleur

 

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Musée maritime que nous n’avons pas eu le temps de visiter

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Chercher un ancêtre n’est pas facile ; les noms ne sont pas dans l’ordre alphabétique

 

Le Darling Harbour invitant toujours autant à la flânerie, nous poussons jusqu’au Welcome Wall : l’Australie, montrant sa générosité, y a aligné le nom de tous ses immigrés (mais il faut payer 150$ pour graver son nom dans le bronze) venus de toutes sortes de pays.

Un étonnement : il n’y a (semble-t-il) pas de fête de la musique ; mais il faut dire que c’est l’hiver et qu’il fait froid le soir.

 

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Qui a dit hiver ? Les mouflets n’ont pas froid !

 

24 JUIN

Nous voici donc de retour à Noum’. Ce ne fut pas sans mal. Hier matin, jour de notre départ donc, nous nous présentons à l’embarquement le matin mais point d’avion. Celui que nous devions prendre a eu un ennui technique au décollage de Noum’, train d’atterrissage bloqué, et a dû retourner à son point de départ. Résultat ; il faut attendre un avion de secours mais le soir. Donc, une journée d’attente que nous avons passée à l’hôtel Mercure, proche de l’aéroport. Près d’un aéroport, pas grand-chose à faire ! Pas grave, on s’occupe en mangeant et en faisant un petit tour le long de la Cook River. Finalement nous décollons vers 20 h, arrivée chez nous vers les 1 h du mat’ ! Dodo.

Il faut maintenant faire un bilan de ce voyage australien. Pas facile. Bilan globalement (très) positif comme aurait dit JoJo Marchais. Tout nous a plu, alors comment détailler ?

C’est un pays, que dis-je, un continent immense. Nous n’avons vu que deux ou trois endroits seulement. IL y a un contraste formidable entre la grande ville avec sa foule et sa vie très américaine et l’intérieur vide d’habitants où l’on peut parcourir de grandes distances sans la moindre trace de vie.
Les habitants sont très sympas, prêts à renseigner et rendre service. Les personnels, en particulier, des musées sont très prévenants.

Activité physique incessante (rien de tel que de visiter une ville à pied) que ce soit en ville, sur la côte ou dans l’outback, culture (festival de cinéma, musée de peinture, chœurs à l’opéra), histoire (nombreux musées, anciennes maisons de maître, maison du gouvernement), promenades dans les jardins, faune et flore variées, animations (vivid festival, croisières) : un ensemble très complet et très divers avec un temps particulièrement ensoleillé. Nous avons de plus très bien mangé (sauf à Alice Springs : du porc recouvert d’une couche épaisse, grasse et sucrée … horrible !) : une mention spéciale pour l’ organic granola des Basket Brothers ( 184-196 Elizabeth street : une adresse à ne pas manquer) au petit-déjeuner, de quoi être bien calé de bon matin et « tenir » jusqu’à une heure avancée de l’après-midi, grâce à un mélange délicieux de fruits secs, de fruits frais et de fromage blanc.

 

BB

Notre ’tit dej

 

Les prix sont australiens c-à-d pas donnés ! Mais finalement pas si élevés que ça, surtout quand on fait la comparaison avec la NC. Je dirais que l’on est dans des prix tout à fait américains.

 

 

     

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Conclusion de la conclusion : ça manque de kangourou !!!