Le voyage de Martine et FX
En Nouvelle-Zélande, avril 2017
SAMEDI PREMIER AVRIL
Pas de poisson cette année.
Vous allez avoir droit à un petit topo sur la Nouvelle-Zélande, où nous passons nos vacances scolaires (mais sur l’île du nord seulement : le pays est trop vaste, et nos vacances trop courtes !).
AU PROGRAMME
2 jours à Auckland puis notre itinéraire (+/-) en camping-car :
Puis peut-être 1 ou 2 jours encore à Auckland, retour en NC le 16 avril
Nous sommes arrivés vendredi à Auckland vers les 3h de l’après-midi à notre hôtel en plein centre-ville Hôtel bien situé mais chambre bien minuscule
Nous avons donc pu avoir une première petite idée de la ville.
Une grande artère commerçante : Queen street, des boutiques identiques à toutes les grandes villes du monde, des immeubles modernes très hauts, bref un mini-Manhattan sans grand caractère. La rue mène tout droit au port.
Le port, c’est surtout un embarcadère pour des ferries qui desservent les localités qui se trouvent de l’autre côté de la « baie » et qui sont nombreuses. Le port c’est aussi le lieu d’amarrage de nombreux bateaux de plaisance qui sont parfois de belle taille. Les propriétaires sont-ils navigants ? Notre balade le soir nous a permis de voir que certains de ces bateaux devaient être utilisés comme résidence secondaire avec du monde prenant l’apéro mais en restant sagement à quai.
Nous avons aussi pu constater que l’on fait bien la fête le vendredi soir et que les néo-zélandais étaient du genre expansif. Ce sont peut-être les anglo-saxons du sud, ce qui géographiquement est de toute façon exact.
Auckland est à la latitude d’Alger.
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On ne peut pas faire autrement que de
commencer par la Sky Tower, emblématique de la ville |
Front de mer très américain |
Beau bateau |
Nuit |
Ce matin, samedi, les rues semblent plus calmes et nous nous dirigeons vers l’Albert Park (eh oui, Albert, Victoria … la Grande Bretagne est encore très présente ici, avec bien sûr la reine Elisabeth sur les pièces de monnaie) qui longe l’Université et sa Clock Tower qui datent des années 1920-1925. Nous jetons un coup d’œil sur le Civic Theatre, primitivement salle de cinéma construite en 1929, aujourd’hui dédié aux comédies musicales, sans pouvoir en admirer le plafond.
Quai d’embarquement |
The cloud : +/- salle d’expo |
On voit que l’on n’est pas sous climat breton |
Ça c’est bien anglais, un speaker’s corner
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Auckland Art Gallery |
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Puis nous pénétrons dans l’Auckland Art Gallery, musée datant de 1887, mais rénové et agrandi en 2011 : le bâtiment est magnifique. Beaucoup de salles du rez-de-chaussée sont consacrées à l’art contemporain maori, les œuvres exposées nous laissent perplexes. Nous pouvons admirer également des toiles et des sculptures importées d’Europe ; mais elles sont alignées les unes au-dessus des autres comme on le faisait chez nous au XIXème siècle. Enfin une exposition temporaire est consacrée au corps mis à nu avec des œuvres prêtées par le Tate Museum, c’est la partie la plus intéressante (mais il est interdit d’y prendre des photographies !), elle couvre une vaste période puisqu’elle va de 1700 à 2000.
L’après-midi, nous nous offrons une traversée de la baie en ferry jusqu’à Devonport, village aux jolies maisons de bois peint de l’époque victorienne, occupé d’abord par les Maoris à partir de 1350. Un des trois volcans a été transformé en jardin public ; les deux autres, North Head et Mount Victoria ont servi de défense militaire au XIXème siècle face à la menace des Russes : de leur sommet on jouit d’une vue superbe. Nous croisons nombre de jeunes marins qui font leur apprentissage sur le Philomel, puisqu’une partie du village est occupée par la Royal New Zealand Navy.
Un ferry toutes les demi-heures |
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De jolies villas… |
… gazon bien vert |
DIMANCHE 2 AVRIL
Nous venons de changer d’heure en NZ, on est passé… à l’heure d’hiver, ce qui nous permet de dormir une heure de plus !
Nous prenons la direction de l’Auckland Museum, grâce au bus qui part de Britomart, la gare ferroviaire. Ce musée aux allures de temple dorique (néoclassique, il date de 1929) est situé au sud-est du centre-ville au sommet d’un parc magnifique qu’il domine majestueusement. On y trouve de quoi satisfaire tous les goûts. Tout d’abord deux expositions temporaires : l’une sur la musique néo-zélandaise de variété (rien sur Kiri Te Kanawa !) avec reconstitution d’un studio d’enregistrement ou comparaison de la qualité sonores des appareils successifs depuis le microsillon et le transistor, l’autre sur le thème « être chinois en Nouvelle-Zélande » avec une illustration photographique importante sur une communauté qui s’est intégrée avec succès dans son pays d’accueil. Quant aux sections permanentes, elles recouvrent des domaines fort variés : les sciences naturelles et la géologie (nous avons droit à la simulation d’une éruption volcanique), les arts maoris (dont un splendide canoë de guerre de 25 mètres de long) et océaniens en général (beaucoup d’objets de Papouasie-Nouvelle Guinée, des îles Salomon, du Vanuatu … bien peu de Nouvelle Calédonie !), « the ancient worlds » (une seule salle pour l’antiquité en Chine, en Inde, en Egypte, en Grèce et à Rome !), l’histoire consacrée aux combats des armées néo-zélandaises essentiellement durant les deux guerres mondiales, mais aussi quelques autres, avec un zéro, avion de chasse japonais construit par Mitsubishi, et un spitfire, avion de chasse britannique construit par Rolls Royce. Il y a de quoi faire, sans compter les salles dédiées aux enfants, qui sont souvent très bien faites (par exemple avec le maniement des microscopes) …
Un peu lourde la façade |
Musée un peu bric à brac : ici le bureau de Baden Powell
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Reconstitution d’une maison maori |
Poupe d’un bateau maori d’une longueur incroyable |
Un arrêt aux cathédrales anglicanes de la Sainte Trinité et de Sainte Marie nous permet d’admirer de magnifiques vitraux et une voûte en bois très belle. L’une est moderne et l’autre, plus ancienne, est tout en bois. Au passage, une habile gardienne réussit à nous faire participer financièrement à la réfection des orgues ; il faut dire que la reine d’Angleterre, la princesse Alexandra, le prince William, et d’autres aussi prestigieux sans doute ont honoré ces cathédrales de leur présence.
L’ancienne cathédrale toute en bois |
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Et la nouvelle, toute en vitrail et baie… |
… avec de belles orgues qui nous ont coûté 4 $NZ |
Puisque nous sommes dans le quartier nommé Parnell, nous en profitons pour arpenter le Dove-Myer Robinson Park et sa célèbre roseraie ; la saison des roses s’achève, mais nous sommes encore enchantés par les couleurs et par les parfums.
Un peu passées les roses |
Un arbre au port curieux, espèce à déterminer |
Nous terminons notre périple par la cathédrale catholique, Saint Patrick, de style néo-gothique. Jean-Paul II semble y être l’objet d’une très grande vénération.
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LUNDI 3 AVRIL
C’est le moment de partir d’Auckland et de prendre le camping-car (CC). Prise de contact avec la bête : 5,6 m et 2,8 m de haut. Ça nous paraît monstrueux mais comparé à d’autres en location, c’est juste un ‘tit modèle pour 2 avec tout le confort.
Juste pour présenter l’engin, on fera une revue de détail plus tard… si nous prenons le temps |
Inutile de préciser que la conduite est à gauche, le volant à droite, ah ! peuvent pas faire comme tout le monde !
En avant la musique avec un tel engin, direction le sud, c’est finalement notre choix.
Et pour commencer, direction la péninsule de Coromandel un peu au sud et surtout à l’est par rapport à Auckland.
On ne pouvait pas faire mieux comme commencement, petite route étroite et tortueuse, ponts à une seule voie, camions énormes chargés de grumes, bref, route pas facile.
Du coup nous décidons d’arrêter à la ville de Coromandel le périple de la journée, nous campons sur la place du village, à côté de l’école à un endroit autorisé car notre CC est « clean » par rapport à l’environnement, on ne relâche rien dans la nature sauf aux endroits où l’on peut vidanger ce qui sera une autre paire de manches.
Pour le moment juste quelques photos prises sur la route avant notre étape.
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Va mollo !!! |
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C’est le pays des moules, il a une spécialité : les moules fumées |
MERCREDI 5 AVRIL
Hier mardi, nous étions du côté de Coromandel.
Au menu le matin, Le driving creek railway. Il s’agit un petit train tout minuscule. La voie a été construite à partir des années 1970 jusqu’à maintenant par un ancien instit’ devenu potier-cheminot pour pouvoir transporter son argile jusqu’à ses fours.
Le train chemine sur une voie étroite qui serpente le long de la montagne dans une forêt subtropicale sur 3 km. La balade dure environ 1 h et convient aussi bien aux adultes qu’aux enfants.
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Pas bien large ! |
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Voyage au milieu des fougères arborescentes |
Dans la matinée la météo était correcte (il pleuvait tout de même !), mais dans l’aprèm’ c’est devenu la cata !!! Des trombes d’eau incroyables y compris pendant la nuit. On ne sait comment mais de l’eau est rentrée dans le CC. En fait on a ramassé la queue de l’ouragan Debbie qui a fait de gros dégâts en dévastant le Queensland en Australie il y a quelques jours et s’est transformé sur la NZ en tempête tropicale.
Dans l’après-midi nous avons tenté d’aller voir Cathedral Cove, une falaise creusée par la mer et Hot Water Beach, une plage où l’on peut creuser son spa perso mais tout cela fut impossible, tant il pleuvait. Nous avons préféré piquer vers le sud, où, nous disait-on, le temps était plus clément. En fait, notre nuit à Paeroa s’est déroulée sous des torrents de pluie qui ont même inondé le sol et une partie des draps !
Ce matin, jeudi, nous reprenons la route … sous la pluie ! Un arrêt à Katikati (eh, oui ! c’est son nom !) nous permet d’admirer quelques-unes de la trentaine de fresques murales de ce gros village.
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Puis en route vers Rotorua, nous traversons d’immenses vergers de kiwis (anciennement nommés « groseilles de Chine », rebaptisés par les Néo-Zélandais du nom de leur oiseau fétiche, lorsqu’ils ont commencé à en pratiquer la culture à une très grande échelle à la fin des années 1960) avant d’arriver à Tauranga, premier port de la Bay of plenty : nous y visitons l’Elms Mission House, guidés par une charmante Suissesse à travers ces bâtiments des premiers missionnaires anglicans.
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Pas de photos d’extérieur, il pleuvait trop ! |
Nous recherchons également dans cette ville la reconstitution d’un village colonial … que nous finissons par trouver : il s’agit en fait d’un regroupement commercial.
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Nuit au bord du lac de Rotorua au Cosy cottage thermal holiday park.
JEUDI 6 AVRIL
Hier soir la pelouse où nous avions délicatement posé notre CC était complètement inondée. Ce matin plus une trace d’eau. Où est-elle passée ?
Nous découvrons que ça fume devant le CC, c’est tout simplement des fumeroles qui sortent du sol et juste derrière il y a une rivière… chaude. Explication, nous sommes dans une des régions les plus volcaniques de NZ.
Le matin nous allons en ville, Rotorua, pour visiter le musée local, mais manque de bol, il est fermé pour travaux !
Nous tentons d’aller visiter un site volcanique mais… fermé en raison de glissements de terrain dus aux pluies violentes. Décidément…
Finalement nous allons à Wai-o-Tapu (« Eaux sacrées » en maori), site volcanique probablement le plus célèbre de NZ. Le parcours proposé aux toutous que nous sommes est strictement balisé et pour cause, tout écart vous mène dans des zones mouvantes qui risquent de s’effondrer et de vous précipiter dans des cratères aux noms évocateurs comme « la maison du Diable », « le cratère du tonnerre » et j’en passe. Lesdits cratères sont remplis d’eau soufrée aux environs de 100 °C. Ça fume de partout, ça sent le soufre, ça bouillonne, ça gronde, c’est impressionnant.
Le bain du Diable : plus l’eau est verte, plus il y a d’arsenic |
La maison du Diable |
Diablesse de Wai-o-Tapu |
La piscine de Champagne car il y a des bulles de CO2, mais à 74 °C
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La palette de l’artiste |
La grotte à soufre
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La piscine à huître |
Diable sortant de l’enfer |
Pour les explications géologiques : ce doit être du volcanisme de subduction, la plaque tectonique pacifique plonge sous la plaque australienne juste au niveau de la NZ. Résultat : un volcanisme explosif, on est dans une région dangereuse avec risque d’éruptions, de tremblement de terre et de tsunamis. La totale.
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VENDREDI 7 AVRIL
Hier nous avons expérimenté un petit supermarché de campagne. On se serait cru dans un monde différent. Epicerie sombre, peu avenante, peu achalandée surtout. Cela signifie-t-il que le niveau de vie de la campagne est différent de celui des villes ? Ou bien les ruraux font-ils des kms pour trouver de bons supermarchés ?
Aujourd’hui, pour commencer une usine géothermique sur le bord de la route. Sauf erreur, la NZ est pionnière, avec le Japon, en matière de géothermie haute énergie pour produire de l’électricité. Il faudrait savoir si le pays utilise la géothermie basse énergie mais n’ayant pas internet, nous se pouvons pas vérifier. A vous de le faire.
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C’est peut-être écolo mais c’est fort bruyant ! |
Pour commencer la journée, non loin de Taupo, nous allons voir les « Huka falls », chutes d’eau sur le fleuve Waikato le plus long de NZ, mais quelle longueur ?
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Ce ne sont pas les chutes du Niagara mais elles attirent beaucoup de monde |
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Nous continuons par la visite d’un site volcanique plus ou moins « aménagé » qui se nomme Wairakei Terraces qui est en même temps un établissement thermal avec spas. On a le droit à des terrasses de silices aménagées par l’homme, des piscines avec baigneurs ou patients en traitement (?) et même un village maori.
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Geyser permanent
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Village maori (!) et la sculpture d’un dieu |
Ensuite, nouveau site géologique plus naturel, Craters of the Moon. Nous effectuons un circuit d’une heure environ au milieu de nombreux cratères qui relâchent de la vapeur d’eau. C’est impressionnant, les photos ne peuvent rendre ce que l’on ressent.
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Vous voulez un bain de boue ? attention c’est à 140 °C |
Petit passage par la ville de Taupo qui est au bord d’un lac mais qui n’a rien de bien spécial à proposer si ce n’est la WIFI dans la rue, on peut ainsi regarder ses mails.
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Puis nous traçons vers Napier, notre prochaine étape demain.
Nous faisons un stop (= un arrêt en néo-calédonien) dans un camping à Eskdale, au milieu des premières vignes.
Nous descendons vers le sud, la température baisse ! 13 °C ce soir 19 h.
SAMEDI 8 AVRIL
Au sortir de notre camping nous avons droit aux vignes car nous sommes dans une région viticole et à la mer, les deux vont bien ensemble.
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A noter le sable noir |
Puis visite de la ville de Napier. Cette ville a été détruite en 1931 par un violent séisme et a été reconstruite avec des bâtiments style art déco des années 30 (évidemment !). Ce qui est intéressant, c’est que les quelques bâtiments de cette époque sont bien entretenus et joliment peints, ce qui donne au centre-ville un aspect agréable et gai (a-t-on encore le droit d’utiliser ce mot ???).
En plus comme c’est samedi, la ville est très animée par les locaux, pas les touristes. On a même eu droit à un marché avec des produits locaux, pratiquement tous biologiques (organic comme on dit ici) : pêches, poires, raisins, prunes, pommes, etc.
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Avec teuf-teuf, siouplé ! |
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On pourrait vous mettre encore plein de photos de cette ville, mais vous allez vous lasser…
Passons à la prison qui a résisté au séisme et a été opérationnelle jusqu’en 1993.
Un candidat-prisonnier sonne, va-t-il
être accepté ? |
Cellules pour incarcération provisoire
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Il y a eu des exécutions dans cette prison et on enterrait les condamnés debout pour qu’ils ne trouvent pas le repos ! |
« C’est à travers de larges grilles… » |
Passons à Hastings, proche de Napier, touchée par le même tremblement de terre et qui a aussi quelques bâtiments art déco, mais c’est nettement moins bien, en plus la ville est d’un calme…
Quelques sculptures maories modernes sont aussi à voir.
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Nous faisons route vers Wellington, la capitale politique. Longue étape que nous allons couper en 2.
LUNDI 10 AVRIL
Nous apprenons un cyclone est en train de traverser la NC.
Arrivés hier dimanche à Wellington vers une heure de l’après-midi. C’est la foule et le parking qui doit nous servir pour la nuit est occupé par le marché. Il va falloir poirauter jusqu’à 3 h et trouver un endroit pour attendre, car pas la moindre place pour notre mastodonte. On « dégage » (mot très à la mode par les temps qui courent) vers la corniche en direction de la sortie. C’est joli mais il faut patienter.
Retour vers les 3 h comme indiqué par les gardes, le marché se finit mais il y a encore des légumes et des camions, peu importe, nous glissons délicatement notre engin au milieu de ce fatras et nous partons à pied à la découverte de la ville.
Qu’y a-t-il à voir ? quelques buildings et maisons un peu anciens, un « cable car », autrement dit un funiculaire, le port animé, quelques rues piétonnes dont Cuba Sreet (d’où vient ce nom ? Mystère).
On l’aurait bien pris de face mais… Solace in the Wind, Max Patte |
Cable car |
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La ville est extrêmement pentue. |
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Une chose remarquable en NZ : le grand nombre de monuments aux morts. Ils ont été très marqués par les guerres et en particulier celle de 14-18.
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Nous recherchons un restaurant qui sert le dessert national, NZ ou australien, ils s’en disputent la paternité, nommé PAVLOVA (mais qui est Pavlova ???). Il s’agit d’un gâteau fait de meringue, chantilly et fruits de saisons. Nous allons trouver notre bonheur dans un resto nommé le Fat Angel, que nous surnommerons le Lymphatic Angel vu la rapidité du service !!! En résumé, il faut faire une nouvelle tentative dans un meilleur restaurant pour se faire une idée de ce dessert qui n’a guère traversé les frontières. |
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Lundi, essentiellement visite du GRAND musée de la NZ, le Te Papa.
Musée qui s’étage sur 5 niveaux, très éclectiques :
Expo sur Gallipoli, célèbre bataille, du côté de la Turquie en 1915, à laquelle ont participé beaucoup de Néo-zélandais.
Expo sur la géologie
Expo sur les maoris
Expo sur l’immigration en NZ, on y apprend que ce pays reçoit beaucoup d’étrangers.
Expo sur l’art mais fermée en ce moment.
Théâtre moderne inspiré de l’art maori |
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Ammonite géante, bien 2 m de diamètre
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Extérieur du musée |
Intérieur du musée |
Uniforme pour les écoliers mais pour ce qui est de la discipline… |
L’après-midi nous sommes allés à Zealandia une sorte de parc naturel en pleine ville.
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Cormorans…
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… à déterminer précisément |
Un lézard local rare, nous avons oublié le nom |
MERCREDI 12 AVRIL
Hier, longue étape de transition, nous sommes partis des portes de Wellington, enfin presque, de Paekakariki exactement, pour rejoindre le Tongariro National Park, haut lieu de randonnées autour de trois volcans toujours actifs : le mont Tongariro (dernière éruption en 2012), le mont Ngauruhoe et le mont Ruapehu.
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Les consignes en cas de reprise
d’activité des volcans, pourvu que ce ne soit pas cette nuit ! |
Comme nous n’avons rien à dire sur l’étape nous allons parler de deux choses.
Les moutons, il y en a plein les prés et les montagnes, et de la viande délicieuse plein les étals.
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Tous les points blancs dans la montagne sont des moutons, comment sont-ils rassemblés ? |
Les Maoris, ben là, on ne va rien en dire : et pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ne se distinguent pas spécialement parmi les autres habitants. Déjà, il faut dire que les Maoris sont d’origine polynésienne, les premiers seraient arrivés vers l’an 1000 environ mais la grande migration date de 1300. Avant ces dates la NZ était vierge d’humains. Et les Polynésiens sont plus « blancs » que les Kanak par exemple. Il paraît que pour reconnaître un Maori il faudrait voir le tatouage… sur les fesses, nous n’allons pas aller jusque-là !
Il y a bien un art, des objets, des maisons mais tout cela dans des musées pas ailleurs.
Les Maoris sont aujourd'hui plus de 700 000 (environ 15 % de la population néo-zélandaise soit 4,7 millions d’habitants), auxquels il faut ajouter une diaspora de plus de 100 000 personnes surtout en Australie.
Et maintenant le CC, vous avez vu l’extérieur, passons à l’intérieur.
Conduite à gauche, donc volant à droite |
Cuisine |
Salon salle à manger le jour |
Chambre à coucher la nuit (de préférence !) |
Vu que pour le moment nous sommes toujours SDF, ça nous va très bien. Juste des problèmes de parking, 5.60 m c’est parfois difficile à caser.
Aujourd’hui, météo correcte le matin mais grosse pluie l’aprèm’ disent les prévisions qui vont s’avérer exactes. Nous nous levons tôt pour effectuer une rando de 5 h environ pour aller aux Taraki Falls, des chutes d’eau assez impressionnantes puis aux Tama Lakes, deux lacs dans des cratères. Nous atteindrons le premier sans problèmes, pour le second nous renonçons vu le vent violent et froid
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Lower Tama Lake,
celui du bas |
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Nous avons entraperçu ls volcans entre les passages de nuage
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Quelques mots sur les sentiers de randonnée. Celui que nous avons emprunté était remarquablement entretenu et balisé au moins jusqu’au premier lac. Pour la partie vers le lac supérieur, il y avait seulement un balisage, impossible de tracer un chemin correct dans des sortes d’éboulis. La NZ a tout l’air d’être un vrai paradis pour les randonneurs. Il y a plein de parcs nationaux et plein de randos
Voici pour le balisage… |
… mais ici c’est moins évident ! |
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Les aménagements sont presque trop sophistiqués ! |
Ce soir nous sommes partis de la montagne et gîtons à Te Kuiti, mais il pleut toujours des cordes.
Le cyclone Cook qui est passé sur la NC n’a finalement pas fait de gros dégâts, plus de peur que de mal pour les habitants.
JEUDI 13 AVRIL
Ce matin visites de grottes à Waitomo Caves. Ce sont des grottes naturelles dans du calcaire. Particularité, la présence de vers luisants, des « glow-worms » en anglais, avec une bioluminescence bleue, Arachnocampa luminosa pour ceux qui veulent vraiment tout savoir. Interdiction de les prendre en photos. Sinon, on a à faire à des grottes classiques en relief karstique.
Mais il faut voir l’organisation pour la visite, grand « hall » pour prendre les billets pour toutes les grottes du secteur, au moins 3, navettes pour se rendre aux grottes. Manque juste le champagne !
Pour accueillir les hordes de touristes |
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On s’est mis à la spéléo !
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Fossile genre coquille st Jacques |
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Dans l’après-midi direction la mer, plus précisément Kawhia sur la côte ouest et sa plage de sable noir. Mais avant d’atteindre cette coquette station balnéaire, un arrêt à Te Maika, humble village qui lui fait face et qui n’en est séparé que par un étroit bras de mer, nous permet de rêver devant le cimetière, les moutons et la mer balayés par la pluie.
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A Kawhia, direction Ocean beach hot water springs : sous la plage il y a des sources d’eau chaude (des hot water springs), il suffit de creuser dans le sable une sorte de baignoire et on s’installe tranquillement dedans, on a de l’eau à environ 38 °C, chose que nous n’avons pas faite. Des « baigneurs » avaient travaillé, nous avons profité de leur « construction ».
Sable noir et baigneurs courageux |
La « baignoire » |
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Malheureusement le mauvais temps est de retour, les infos locales disent que c’est la conséquence du cyclone Cook passé sur la NC lundi et que l’on va avoir la pire tempête en NZ depuis 1968 selon le canard local.
VENDREDI 14 AVRIL
Il a effectivement beaucoup plu pendant la nuit, mais on se réveille avec le soleil. Ça va nous sécher un peu.
Mais le mauvais temps d’hier a complétement perturbé les communications, impossible de se connecter.
Pour commencer direction Raglan, une station balnéaire célèbre pour ses spots de surf (je crois que ça se dit ainsi). Mais pour atteindre ce village, on va être obligé de passer par une piste sur une cinquantaine de kms.
Ça permet d’être seuls et de profiter de paysages splendides.
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Raglan, charmante station animée ne présente pas grand intérêt, nous allons vers les plages où se pratique le surf à quelques kms.
La mer est bien comme il faut et quelques surfeurs s’essayent à rester sur leur planche mais peu y parviennent. On a dû tomber sur des néophytes.
Une chose remarquable dans ce secteur, le sable est noir, ça doit tenir au volcanisme local bien que le volcanisme de subduction ne produise pas du basalte mais plutôt de l’andésite, qui, dans ma mémoire, n’est pas si sombre. Un point à vérifier quand nous disposerons d’internet.
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Un surfeur qui tient debout
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Dans l’après-midi nous piquons sur Thames non loin d’Auckland. Nous passons par des zones passablement inondées à cause des pluies de ces derniers jours.
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Thames est une bourgade à l’entrée de la péninsule de Coromandel, péninsule que nous avons visitée au tout début de notre séjour.
C’est une ville qui a été prospère car il y avait des mines d’or. Elle en a gardé des traces avec sa rue principale qui fait très « far west » et ses musées liés à la mine que nous visiterons demain.
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Nous sommes stupéfiés de voir que ce vendredi saint tout est fermé, la ville est morte. Les NZ sont-ils si religieux ? Pourtant, aucune activité notable dans les diverses communautés religieuses, et il y en a !
SAMEDI 15 AVRIL
Journée tranquille à Thames qui a retrouvé son animation.
La ville a gardé son aspect « ville de pionniers » avec des bâtiments peu transformés depuis le début de XXème siècle, ça lui donne un certain charme.
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Vous pouvez constater que les rues sont vides. On attendrait presque des chevaux à la place des voitures
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Un petit air de France avec un terrain de pétanque |
Le samedi il y a marché, donc passage par le marché local ou plutôt brocante où sont vendus plein d’objets artisanaux comme des pulls à la mode d’antan, c’est charmant autant que désuet.
Nous sommes dans une ancienne ville où l’on extrayait de l’or, direction une ancienne mine pour une visite guidée en français s’il vous plaît ! On peut y voir tout l’attirail qui servait à l’extraction de l’or, cet or se trouvant dans des filons de quartz au sein de rhyolite, on est encore et toujours dans un secteur volcanique.
Ensuite, on descend dans les « entrailles » de la terre c’est-à-dire dans la mine, bien à 10 m de profondeur et là on peut voir le travail des mineurs, tout étant à l’époque du début de XXème siècle fait à la main.
Les mines du secteur ont fermé dans les années 1950 mais il en existe encore une en fonctionnement qui, paraît-il, est bien rentable.
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Ah, encore un mineur !
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Appareil pour tamiser |
Pour extraire l’or |
De la mine nous passons à l’école des mines, actuellement musée. On y dispensait toute sorte de cours, géologie, management, etc., tout ce qui tourne autour de l’extraction de l’or, du fer et j’en passe. Il y avait même un laboratoire d’analyse pour tester les échantillons extraits dans les environs. Ce musée dispose d’une formidable collection de minéraux provenant de toute la NZ et même d’ailleurs.
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Dans l’après-midi nous faisons route vers Auckland qui est notre dernière étape. On pose le CC au camping et on va s’offrir, par bus, un dernier petit tour en ville pour manger une glace, il faut bien se consoler de la fin de nos vacances.
DIMANCHE 16 AVRIL
C’est le jour de Pâques et même pas un petit œuf en chocolat en vue !
De bon matin, on va restituer le CC. Ça se passe sans problème particulier.
Direction l’aéroport via une navette « offerte » par le loueur.
Avion à une heure de l’aprèm’. Vol sans histoire. Arrivée à l’heure.
Navette pour rentrer sur Noum’ et hôtel Stanley jusqu’à jeudi matin. Nous sommes donc encore SDF !
Oh, surprise, nous trouvons des œufs de Pâques dans notre chambre !
BILAN DE CE VOYAGE EN NZ.
La NZ, c’est tout en longueur, et les routes ne sont pas très rapides. Nous n’avons parcouru qu’une partie de l’île nord et finalement nous n’avons pas fait la partie au nord d’Auckland que nous avions prévu de visiter dans notre programme prévisionnel.
Du côté camping, nous n’avons pas fait de camping « sauvage », ignorant les règles exactes en la matière que, même le camping-cariste, n’a pu nous donner. Nous sommes allés dans des campings payants, 40 $NZ soit 25 € environ la nuit, mais bien souvent les CC étaient entassés les uns contre les autres.
C’est un pays de nature, il ne faut pas compter trouver de beaux bâtiments et des musées.
Tout est organisé pour la randonnée dans des paysages magnifiques, bien souvent vierges de toute présence humaine.
Tout est bien organisé pour le tourisme mais bien souvent c’est payant. Les parcs sont gratuits.
Notre trajet réellement effectué
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Le pays des fougères !